J'ai toujours beaucoup aimé les histoires inspirantes, cela m'a permis, à travers les années, d'accueillir de jolis et percutants messages de la vie.
En vous les partageant, j'espère qu'elles auront le même impact pour vous et vos proches.
🪶La grande sage.
Un jour, une grande sage âgée qui se promenait dans les montagnes, trouva une superbe pierre précieuse.
Le lendemain, elle rencontra un voyageur qui avait faim, et partagea la nourriture qu’elle avait dans son sac.
Le voyageur vit la pierre précieuse, l’admira et enfin lui demanda si elle pouvait la lui donner.
La femme lui tendit la pierre sans aucune hésitation.
Le voyageur reparti heureux de sa bonne fortune.
Il savait que la pierre valait assez pour le faire vivre durant toute sa vie.
Cependant, quelques jours plus tard, il retourna dans les montagnes à la recherche de la vieille femme.
Lorsqu’il la trouva, il lui remit la pierre et il lui dit :
"J’ai réfléchi, je sais combien vaut cette pierre, mais je vous la redonne dans l’espoir que vous m’offriez quelque chose de plus précieux encore.
Si vous le pouvez, donnez moi ce que vous avez en vous qui vous a permis de me donner la pierre."
Pierre Alain de Garrigues
Je vous invite à cultiver ce don d'amour inconditionnel dont nous sommes tous dotés à notre naissance, vous serez surpris(e) de l'impact que cela aura dans votre vie.
La version vidéo :
🪶Le grand-père Cherokee.
C'est l'histoire d’un vieux Cherokee qui voit son petit-fils en colère, suite à une dispute avec son meilleur ami. Il vient vers lui, et lui raconte une histoire, celle d’un combat ordinaire, celui que mène chaque être humain sur terre.
"Parfois," dit-il "il m'arrive également de ressentir de la haine contre ceux qui se conduisent mal. Cette colère ne blesse pas mon ennemi, mais elle m'épuise.
C'est comme avaler du poison et désirer que ton adversaire en meurt.
Souvent, j'ai combattu ce sentiment. En fait, un constant combat a lieu, tous les jours,
à l’intérieur de moi-même; un combat entre deux loups."
"Deux loups, grand-père ?" répondit le petit fils.
"Oui, deux loups. L’un est méchant. Il ne connaît que la colère, l’envie, la jalousie, la tristesse, le chagrin, l’avarice, l’arrogance. L’apitoiement et un sentiment d’infériorité le poussent au ressentiment, au mensonge et à la vanité.
L’autre est bon. Il connaît l’amour, l’espérance, la sérénité, l’humilité, il est généreux et plein de compassion."
Intrigué, le petit-fils réfléchit et demande:
"A la fin, grand-père, quel loup remporte ce combat ?"
Aussitôt, le vieux Cherokee se tourna vers lui, et lui répondit : "Celui que tu décides de nourrir."
Et vous, quel loup nourrissez vous ?
La version vidéo :
🪶Comment mieux comprendre la souffrance ?
Un homme, il y a plus d’une centaine d’années, perturbé et déchiré par son incompréhension de devoir vivre autant de choses difficiles et de souffrances depuis si longtemps. Il décide donc d'aller voir un grand sage appelé le "Rachach".
Pendant qu’il attend son entretien dans la salle d’attente, il s’endort et fait un rêve.
Il se voit à l’extérieur, au beau milieu d'une belle verdure traversée par une route de cailloux.
Passe alors, à côté de lui, un chariot rempli d’anges lumineux vêtus de blancs et, accroché au chariot, il aperçoit une pancarte où est écrit : "Charité & Partage".
Quelques minutes s'écoulent, et là, il voit un autre chariot remplis d’autres anges, vêtus de sombres vêtements, une pancarte est accrochée sur le chariot, où est écrit "Haine & Colère".
Les chariots arrivent sur une grande place et tous les anges descendent de leurs chariots respectifs. Au centre de la place se trouve une gigantesque balance en métal.
Les anges blancs montent sur un des plateau de la balance, et l'homme réalise que se sont ses propres anges.
Il faut comprendre que par nos actions positives nous créons des anges positifs et par nos actions négatives nous créons des anges négatifs.
Il se réjouit alors en observant tous ces anges blancs qu’il a créé.
Il est ravi de voir autant d’anges positifs qui se placent sur le plateau.
Et vient le moment où les anges sombres négatifs viennent se placer sur l’autre côté de la balance, sur le second plateau. La balance penche généreusement de leur côté...
Et là, un troisième chariot arrive, rempli d'un troisième type d'anges. Sur ce chariot se trouve une autre pancarte où est écrit : "Peine & Souffrance".
À cet instant, il se remémore tous les challenges par lesquels il est déjà passé, et tous ceux qui l'attendent, pour lui et pour le monde entier. De la peine et la souffrance par laquelle il passe depuis si longtemps.
Ces anges descendent de leur chariot, commencent à saisir un par un les anges négatifs et les retirent de la balance. À ce moment, l'homme commence à comprendre, que la peine et la souffrance, sont en fait une protection pour lui.
Et le rêve continue, la balance penche encore du côté des anges négatifs malgré le fait qu’ils sont retirés de la celle-ci par les anges Peine et Souffrance.
Soudainement, le rêve s'arrête et l'homme se réveille dans la salle d’attente en criant "Donnez moi plus de Peine et de Souffrance !!!!
Le "Rachach" arrive dans la salle d’attente et le visiteur lui dit que, finalement, il a reçu la réponse dans son rêve.
Le but est de comprendre et d'assimiler que le bien et le « mauvais » sont importants dans nos vie. Il est nécessaire de les expérimenter positivement et de les accueillir le mieux possible.
C'est en épousant le changement que nous recevons la force supplémentaire pour grandir de ce que nous vivons.
🪶Justice.... vous avez dit justice ?
C’est une des histoires du Bal Shem Tov, un grand sage kabbaliste (personne qui étudie et pratique la Kabbale, tradition mystique, ésotérique et universelle du judaïsme), qui a vécu au début des années 1700 en Pologne.
Un de ses étudiants, plein de doute et n’arrivant pas à comprendre toute cette idée de réincarnation, alla consulter son maître. Le Baal Shem Tov lui demanda alors de lui faire confiance et de se rendre à un endroit précis dans la campagne. De rester sous un arbre proche d’une cascade, et de ne plus bouger jusqu'à la tombée de la nuit, tout en observant attentivement ce qui se passe. Il lui fit promettre de ne pas intervenir du tout, quoi qu’il arrive.
L'élève s'exécute et se rend à l'endroit précis indiqué par son maître.
Un premier homme arrive à cheval près de la cascade, descend de son cheval et le fait boire. Il en profite pour se rafraichir, puis en remontant à cheval pour repartir, il fait tomber malencontreusement, une bourse rempli d’argent, représentant la somme de ses trois derniers salaires, puis il s’en va.
Bien sur l’élève veut lui courir après pour l’alerter mais tient sa promesse de ne pas surtout pas intervenir.
Environ une heure s'écoule, et un deuxième homme arrive. Il en profite pour se rafraichir et là, il tombe sur la bourse. Il regarde dans toutes les directions autour de lui pour vérifier s’il voit quelqu’un à qui cela pourrait bien appartenir, mais personne nulle part. Il décide alors de repartir avec la bourse, ravi de sa trouvaille.
De même, l’élève a trop envie de faire justice mais n’en fait rien. Et il attend encore.
La nuit commence à tomber, et un troisième homme arrive à cheval près de la cascade et décide d’y faire son campement et s’endort.
Le premier homme (celui qui a perdu sa bourse) arrive en trombe à l'endroit où il pense l'avoir perdu et il tombe sur le troisième homme endormi.
Il cherche sa bourse sans succès et fini par réveiller l'homme brusquement en lui réclamant son argent. Mais le troisième homme ne comprend rien aux propos de cet homme et ne peut donc lui rendre la bourse.
Le premier homme finit par le frapper tellement violement, qu’il le laisse pour mort et part très en colère.
L’élève du Baal Shem Tov bout littéralement en observant l'injustice dont il est témoin, mais tint sa promesse et n’intervint pas et rentre chez lui !.
Le lendemain matin, il se rend chez le Baal Shem Tov pour lui dire qu’il ne voyait aucune cause à effet dans ce qu’il avait observé la veille, mais plutôt une injustice et un chaos total !
Le Baal Shem Tov lui expliqua alors, exactement ce qu’il s’était passé, à un autre niveau : Dans leur vie précédente, les deux premiers hommes étaient partenaires en affaire. Le premier avait escroqué le second et lui avait dérobé une sacrée somme d’argent.
Alors l’élève commença à comprendre et le questionna sur le troisième homme. Le Baal Shem Tov lui expliqua alors, que celui ci, était le juge qui avait traité leur affaire. Ayant accepté le pot de vin du premier homme (le voleur) il avait tranché en sa faveur lors du procès.
À cet instant, l’élève commença à comprendre le lien entre les choses. Il y avait bien un fil conducteur, et cela l’aida beaucoup dans sa compréhension de tout cet enseignement.
Nous jugeons bien trop souvent au premier regard.... Mais nous n'avons jamais la grande image.
Ayons plus de certitude envers ce que l'univers nous apporte, et plus de compassion envers les personnes qui croisent notre route.
🪶Le saviez-vous ?
Marion Preminger naquit dans un château de conte de fée en Hongrie et fût élevée comme une princesse.
Elle rencontra Otto Preminger à Viennes. Ils se parièrent et allèrent vivre à Los Angeles, où la carrière de réalisateur de films d’Otto décolla. Il devint rapidement riche et célèbre, et ils devinrent l’un des couples hollywoodiens les plus admirés.
Mais Marion finie par payer le prix du stress d’une la vie à 100 à l’heure. Elles dû combattre ses addictions à l’alcool et aux drogues et devint célèbre pour ses relations extraconjugales.
Quand Otto et elles finirent par divorcer, sa vie s’effondra complètement. Elle fit trois tentatives manquées de suicide. Finalement, elle quitta la Californie et retourna vivre à Viennes. Là-bas, elle rencontra Albert Schweitzer, le fameux médecin, musicien, philosophe, théologien, et missionnaire.
Il était de retour chez lui, en congé de son hôpital en Afrique. Schweitzer fascinait Marion. Pendant le reste de son séjour en Europe, elle passa chaque jour avec lui. Quand le moment vint pour Schweitzer de retourner en Afrique, elle le supplia de la laisser l’accompagner, et il accepta.
Elle passa le restant de sa vie dans l’hôpital Lambaréné au Gabon, à vider les urinoirs, à changer les bandages, à baigner les lépreux.
Dans son autobiographie : « Je ne veux que tout » Marion écrivit : Albert Schweitzer dit qu’il y a deux genres de personnes. Il y a ceux qui aident, et ce qui n’aident pas. Je remercie le ciel qu’il m’est permis d’être de ceux qui aident, et en aidant, j’ai tout trouvé.»
Karen Berg, extrait de « God wears lipstick » (Dieu porte du rouge à lèvres)
🪶Amour, amour quand tu nous tiens !
Voici l’histoire inspirante d’une princesse nommée Gilda, fille du roi Thibaut.
Princesse Gilda est arrivée à l’âge adulte, il est donc temps pour elle de choisir un époux.
Gilda est une splendide femme, très créative, se passionnant pour tous les arts, les différentes cultures, l’âme humaine. Très captivée par toute forme de spiritualité.
Elle désire ardemment choisir un époux avec qui partager toute son authenticité, contribuer à son éveil et cheminer ensemble dans une vision commune de la vie.
Son père, le roi Thibaut, fait venir les plus lumineux et talentueux célibataires des quatre coins du pays.
Des centaines de jeunes gens se déplacent alors jusqu’au royaume pour rencontrer princesse Gilda.
Mais le même scenario se répète à chaque fois, Gilda échange en privé avec le prétendant, et au bout de cinq minutes, la porte du petit salon s’ouvre et le prétendant sort pour laisser entrer le suivant. L’affaire dure des mois, sans succès.
Le roi Thibaut commence à épuiser ses ressources pour trouver le mari idéal pour sa fille. Il a beau la raisonner, lui conseiller de revoir à la baisse ses exigences, mais rien n’y fait.
Jusqu’au jour où, son premier ministre, Victor, se présente à lui et demande une entrevue avec Gilda.
Malgré le fait que le roi apprécie grandement Victor pour ses multiples talents et sa grande sagesse, son aspect est malheureusement épouvantable car Victor est vraiment hideux. Il ne peut se tenir que courbé et son visage est parsemé de tâches et de verrues.
Victor insiste tellement que le roi n’a d’autre choix que de demander à sa fille de bien vouloir lui accorder ne serait ce que deux petites minutes.
Elle accepte et Victor entre dans le petit salon pour échanger avec Gilda. Quelques minutes passent, puis trente. Le roi ne comprend plus rien du tout à cette situation. Puis au bout d’une heure, les portes du salon s’ouvrent pour laisser Gilda et Victor sortir.
La princesse s’adresse alors à son père pour lui déclarer qu’elle souhaite prendre Victor pour époux.
Le roi hallucine, il est perplexe, déboussolé et incrédule !
Il questionne sa fille sur son choix, et elle lui répond que Victor lui a raconté une histoire qui l’a convaincue.
Victor et Gilda, dans leur précédente incarnation, étaient fous amoureux et vivaient une histoire d’amour fusionnelle et transcendantale. Ils étaient éblouissants et en osmose.
Malheureusement, Gilda s’étant laissée aller à un peu de médisance, un décret de jugement fut établi pour elle, qu’elle devra vivre pleinement dans sa prochaine incarnation. Le décret annonçait que pour corriger cet incident, Gilda devait revenir extrêmement hideuse.
Victor, connaissant la fragilité et la sensibilité de Gilda, ne supporta pas de la laisser endosser ce jugement et décida de l’assumer, à sa place, dans sa prochaine incarnation.
Mais ceci, à une seule condition, que Gilda le reconnaisse au moment souhaité.
Le roi, dubitatif, questionne sa fille et lui demande comment peut-elle être certaine de la véracité de cette histoire ?
Gilda lui répond alors, qu’à l’instant ou Victor lui a conté son histoire, un voile s'est levé de ses yeux et elle a reconnu l’âme de Victor.
Les yeux sont le miroir de l’âme… Alors, laissez votre intuition en capter l’essence.
🪶Qu'est-ce d'être juste ?
Voici une histoire qui illustre très bien la nécessité de faire un effort pour voir ce qui est juste.
Un homme, dans la mafia, impliqué dans des histoires de meurtres et de vols, quitte ce monde..
Après sa mort, il arrive au paradis et voit deux files d'attente pour monter dans des bus.
L'un des bus va vers le paradis, l'autre vers l'enfer. L'homme décide de rejoindre la ligne pour aller au paradis, ni vu, ni connu.
À sa grande surprise, personne ne lui dit quoi que ce soit et il obtient un billet pour le paradis.
Dès son arrivée, un ange le reçoit et lui demande ce qu’il souhaite.
« J'aime être entouré de femmes », répond l'homme.
L'ange, d'un claquement de doigt, fait immédiatement apparaître une douzaine de femmes, les unes plus sublimes que les autres.
Après quelques heures, l'ange demande à l’homme de nouveau : « Que veux-tu d'autre ? »
L'homme répond: « Je veux un grand buffet de cuisine italienne ».
De nouveau, d’un claquement de doigt, l'ange fait apparaître tout un buffet de mets succulents dont les parfums chatouillent les narines de notre nouveau venu.
En bref, tout ce que l'homme veut, il l'obtient immédiatement.
Au bout d'un moment, le mafioso dit à l'ange:
« Vous savez, j'ai été un voleur de banque. Pensez-vous que vous pouvez organiser quelque chose comme ça pour moi ? "
L'ange répond : « Oui, bien sûr ! » et il organise un scénario d’un casse de banque avec des figurants pour que tout paraisse très réel au mafioso.
L'homme entre dans la banque, remplit ses sacs d'argent et repart sans la moindre résistance. Pas de tension, pas de frisson, pas d’adrénaline… Un braquage insipide, un non-événement !
Il demande à l'ange: « N'y a-t-il pas d'action ? N'y a-t-il personne sur qui je puisse tirer, histoire de m’amuser un peu ? »
L’ange répond qu’il est strictement interdit de faire du mal à qui que ce soit.
Puis, le mafieux dit: « Vous savez quoi ? Je n'ai rien à faire ici, finalement, je préfère aller en enfer ! »
Et à ce moment-là, une voix divine déclare: « Où pensez-vous que vous êtes ? »
Nous savons que pour qu’un jeu soit épanouissant, nous avons besoin d'un adversaire. Imaginez proposer à un enfant de faire un puzzle déjà fait ? Aucun défi, vraiment trop ennuyeux n'est ce pas ?
En fait, je ne parle pas ici de jeux tels qu’une partie d’échecs ou une partie de Backgammon.
Il est question ici de tout ce que nous vivons au quotidien, du Jeu de la Vie.
Nous portons tous en nous un adversaire intérieur. Il nous incite souvent à prendre la voie facile, en nous la présentant comme très gratifiante, même si ce n'est pas le cas. Mais en fait, c'est souvent la voie la plus complexe, la plus challengente, qui nous permettra de révéler plus de lumière dans notre vie.
Alors quel chemin prendrez vous au prochain carrefour ?
🪶Le jour où je me suis aimé pour de vrai.
"Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à la bonne place, au bon moment. Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle estime de soi.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle authenticité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de vouloir une vie différente, et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle maturité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation, ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts, et que ce n’est pas le moment.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle respect.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire : personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle bienveillance.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire des grands plans.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime, quand ça me plait et à mon rythme. Aujourd’hui, j’appelle ça simplicité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison, et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert l’humilité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle plénitude.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir. Mais si je la mets au service de mon cœur, elle devient un allié très précieux."
Kim et Alison Mc Millen
Ce texte a été lu par Charlie Chaplin le jour de son 70ème anniversaire.
🪶Le bol de soupe.
Par un lumineux jour d’hiver, une femme, dans la cinquantaine, décide de s’offrir un bon bol de soupe chaude dans la cafétéria, à un pâté de maison de chez elle. D’un pas léger, elle se glisse dans la queue tout en prenant un plateau.
Son tour arrivé, elle choisi la soupe du jour qui a parfumé tout le lieu. Elle se trouve une petite table où elle dépose son bol fumant, puis pose son sac sur le dossier de sa chaise et s’installe.
Elle se rend compte alors, qu’elle a oublié de prendre une cuillère et se lève pour aller en chercher une. De retour à sa table, elle découvre un monsieur de couleur, proche de la soixantaine, qui déguste sa soupe. Elle est scandalisée et est traversée par bons nombres de sentiments désagréables.
Bousculée, ne sachant pas comment réagir, elle décide, sans un mot, de s’asseoir à son tour, et place le bol de soupe au milieu de la table. Ces deux inconnus, sans un mot, mange la soupe tour à tour. Vers la fin du bol, le monsieur sourit chaleureusement à la dame, se lève et revient avec une copieuse assiette de frites.
Ils se mettent tout deux à manger les frites. Ils finissent les frittes bien chaudes et croustillantes. Puis le monsieur se lève, sourit de nouveau à la dame et lui fait un signe de tête en guise d’au revoir.
La dame lui sourit en retour, et réalise alors, que son sac n’est plus sur le dossier de sa chaise, là où elle l'avait posé, elle se lève brusquement prête à crier « au voleur, arrêter cet homme !!! » Mais au même moment elle aperçoit sur une autre table, un peu plus loin, un bol de soupe encore fumant, sur un plateau et son sac accroché sur la chaise…
Parfois, la vie nous offre une leçon d'humilité là où nous attendions une injustice.
🪶Les paroles malveillantes.
Comme chaque matin, Hugo et Thibaut, se rendent à l’école. Pour cela ils doivent traverser le petit village où ils habitent et atteindre, au pied d’une petite colline, leur école.
En parcourant la rue principale en sifflotant, ils aperçoivent leur professeur de mathématique plus haut dans la rue. Au moment où le professeur passe devant l’étalage de fruits de l’épicier, il attrape une belle pomme rouge, la croque à pleine dents et reprend son chemin jusqu’à l’école.
Les deux garçons se regardent, choqués de voir leur professeur voler soudainement une pomme !
Ils arrivent enfin à l’école, et dans la cour de récréation, en attendant la cloche pour se rendre en classe, ils commencent à raconter l'incident à leurs camarades.
Bien sûre, le bruit circule très rapidement au sein de la petite école et arrive aux oreilles du directeur et du professeur en question.
Dès le lendemain, les deux garçons sont convoqués par le directeur dès leur arrivée à l’école. En entrant dans le bureau, le professeur est là, debout, les bras croisés, ancré, au regard noir.
Les deux garçons sont très mal à l’aise et se doutent bien de la raison pour laquelle le directeur les a convoqués.
Le professeur s’adresse à eux : « Une rumeur s’est propagée dans l’enceinte de l’école et après enquête, il semblerait que vous soyez à l’origine de cette rumeur. Je vous demande d’être honnête avec moi et de me dire la vérité. De me raconter ce que vous avez vu exactement. Si vous faites preuve de sincérité, il n’y aura pas de représailles. En revanche, si vous mentez il y en aura. »
Les deux garçons, sans plus tarder, racontent ce qu’ils ont vu la veille.
Le professeur les félicita pour leur sincérité et leur dit : « Parfois, nous ne pouvons pas faire confiance à nos cinq sens, car ils peuvent nous induire en erreur. Vous ne pouviez pas savoir que j’ai un accord avec l’épicier pour prendre une pomme de son étalage tous les jours d’école, et ensuite de lui payer, chaque week-end, les cinq pommes consommées. »
Les deux garçons se sentent tellement honteux, qu’ils en ont les larmes aux yeux. Ils demandent spontanément à leur professeur de quelle manière ils peuvent réparer leur bêtise, les mauvaises paroles colportées…
Alors, le professeur leur demande de le retrouver le dimanche suivant à 10h, au sommet de la petite colline derrière l’école. Et d’apporter un coussin de plumes avec eux.
Dimanche venu, Hugo et Thibaut rejoignent leur professeur à l’endroit indiqué portant avec eux un coussin de plumes comme demandé.
Le professeur leur demande : « J’espère que vous avez compris que mal parler su sujet d’une personne peut lui porter lourdement préjudice et avoir de graves conséquences dans certain cas. »
Les deux garçons acquiescent.
Le professeur poursuit : « Souhaitez-vous vraiment réparer votre erreur ? »
« Oui oui professeur ! » répondent simultanément les deux enfants.
Alors le professeur leur demande de déchirer le coussin, et là une bourrasque balaye le haut de la colline et toutes les plumes s’envolent dans toutes les directions.
Il renchérit :
« Si vous souhaitez vraiment réparer votre erreur, il vous suffit de récupérer toutes les plumes de votre coussin.
Pensez-vous cela possible ? Bien sûre que non ! Les paroles malveillantes, une fois prononcées, sont irréversibles et leurs effets ne peuvent être entièrement annulés.
C’est comme une sorte de virus qui se propage et dont on n’a pas le contrôle.
J'espère que vous tirerez un enseignement de cette expérience, car, une erreur devient une leçon précieuse dès lors qu'on en apprend quelque chose."
Histoire adaptée d'un ancien conte hassidique, une tradition mystique du judaïsme mettant en avant la sagesse, la foi et l'enseignement par les récits.
🪶Les oiseaux messagers.
Il y a des années de cela, au sein d’un petit village, vivait un sage. Un vieil homme possédant une capacité très particulière, celle de pouvoir comprendre le langage des oiseaux.
Dans ce même village, vivait un jeune homme passionné par les oiseaux de toutes sortes. Un beau jour, il entendit parler de ce sage et de sa capacité singulière. Il alla lui rendre visite pour lui demander de lui enseigner le langage des oiseaux, mais le sage refusa.
Le jour suivant, il retourna voir le sage, mais reçut à nouveau un refus.
Et pendant deux semaines, il alla lui rendre visite chaque jour, avec la même demande : le souhait d’apprendre le langage des oiseaux. Le sage le mit en garde, lui expliquant que cela impliquait une grande responsabilité et une certaine maturité. Mais rien n’y fit. Alors le sage lui demanda de bien réfléchir pendant la nuit, et que s’il était toujours aussi déterminé au matin, il pourrait revenir le voir.
Aux aurores, le jeune homme était chez le sage, prêt pour sa première leçon !
Au bout de quelques jours, il connaissait enfin parfaitement le langage des oiseaux. Son cœur s’emplissait de joie, sans vraiment comprendre ce qu’il venait d’ouvrir en lui.
En traversant le village, il croisa deux petits oiseaux sifflotant sur une branche. Il s’arrêta pour essayer de déchiffrer ce qu’ils disaient. Et il comprit : « Oh, tu vois le petit gars qui passe, il est à mille lieues de se douter que des cambrioleurs sont en train de dévaliser sa maison. »
En entendant cela, il se mit à courir le plus vite qu’il put, en prévenant au passage les forces de l’ordre, qui arrivèrent avant lui sur les lieux. Les cambrioleurs, entendant les sirènes de la police, quittèrent les lieux la peur au ventre, en laissant leur butin derrière eux.
Il se sentit puissant, presque invincible. Ce don allait tout changer. Du moins, le croyait-il.
Quelques semaines plus tard, lors de sa pause déjeuner dans un petit parc, il entendit deux oiseaux échanger à son sujet : « Quelle misère, tu vois ce jeune homme, il ne se doute pas du tout que sa maison est en train de brûler ! »
Il faillit s’étouffer, puis reprit ses esprits, appela les pompiers et courut jusqu’à chez lui. Les pompiers avaient réussi à éteindre les flammes naissantes. Il constata que, grâce à leur intervention, il n’y avait que peu de dégâts dans sa maison.
Mais cette fois, quelque chose en lui vacilla. Une ombre se glissa dans son esprit. Et si ce qu’il entendait n’était pas censé être su ?
Quelques jours plus tard, en rentrant chez lui après le travail, il croisa deux petits oiseaux. Il s’arrêta pour écouter ce qu’ils se disaient : « Oh, quelle tristesse, tu vois le jeune homme, c’est son dernier jour sur cette terre. »
Il devint blême. Ses jambes tremblaient. Un vertige l’envahit. Il se mit à marcher comme un robot vers le domicile du sage. Arrivé sur place, paniqué, il raconta l’entretien des oiseaux dont il avait croisé le chemin.
Le sage lui demanda alors de raconter s’il avait entendu d’autres conversations d’oiseaux. Le jeune homme lui raconta alors toute l’histoire depuis le début.
Le sage prit quelques minutes de réflexion, puis se tourna vers lui.
« Je t’avais prévenu que connaître le langage des oiseaux impliquait une certaine maturité. Vraisemblablement, un décret a été prononcé sur ta personne. Mais en même temps, une certaine clémence t’a été accordée. Il t’a été envoyé des cambrioleurs pour que le décret passe par le matériel, mais tu l’as empêché. Puis, le décret a essayé de venir par les flammes, mais là encore, tu es intervenu. Désormais, il est trop tard, et nous ne pouvons plus rien faire. Je suis vraiment désolé. »
Le jeune homme baissa la tête. Ce qu’il croyait être une bénédiction s’était transformé en malédiction. Il avait voulu tout entendre, tout comprendre. Il n’avait pas su rester à sa place dans l’ordre du monde.
Dans la vie, il n’est pas bon de toujours tout savoir. Certaines choses doivent rester cachées, secrètes.
Quand on plante une graine dans la terre, elle germe à l’abri de la lumière et des regards, avant de croître et de s’élever vers le ciel.
De même, la gestation d’un fœtus se déroule dans l’ombre protectrice du ventre maternel. Certaines étapes de la vie ont besoin de silence et de secret pour s’accomplir pleinement.
Il est essentiel d’avoir la certitude que tout ce qui survient, quelle qu’en soit la couleur, est ce qu’il y a de mieux pour soi. Nous n’avons jamais la grande image. Il faut apprendre à marcher dans l’inconnu avec confiance. Ce n’est pas tant le fait de tout maîtriser qui nous rend sereins, mais notre capacité à faire confiance à ce qui nous dépasse. En avançant avec respect, compassion et dignité humaine, nous laissons la lumière accomplir ce qui nous échappe.
Bonus : Il y a quelques années, aux premières heures du matin, je faisais mes connexions matinales dans mon jardin. Les oiseaux sifflotaient joyeusement, un moment suspendu dans le temps. J'entendis une petite voix dans ma tête : " Va voir ton magnolia !" J'ai appris à "écouter", j'aurai tout aussi bien pu ignorer cette petite voix, mais je suis allée voir mon magnolia qui trônait majestueusement au fond de mon jardin. Et là, je me suis mise à observer chaque détail des branches, du tronc.
Quelques mois plus tôt, un ami, bien intentionné, m'avait proposé de sangler l'arbre à l'aide d'une corde, car les branches basses de l'arbre s'affaissaient un peu. Et c'est ce qu'il fit.
Malheureusement, les conséquences de cette "bienveillance" avaient littéralement lacérées les branches et le tronc, le bois étant trop tendre pour résister à la pression de la corde. De ce fait, la corde s'était enfoncée dans les branches et sur le tronc, blessant profondément mon magnolia. J'en eu mal au cœur de lui avoir infligé une telle souffrance.
De suite, je suis allée chercher des ciseaux et délicatement essaya de couper la corde à différents endroits. Ce ne fut pas chose aisée, car il a fallu, avec la plus grande délicatesse, que j'extrais la corde qui s'était logée dans le bois. Après un bon moment, avec douceur et amour, je libérai enfin mon magnolia de la torture infligée.
Il s'est remis avec le temps, mais garde quelques séquelles malgré tout. J'ai eu beaucoup de gratitude d'avoir reçu ce message, d'autant plus que ce message m'est parvenu, le jour d'anniversaire de décès d'un grand sage kabbaliste, qui, et oui, avait cette capacité de comprendre le langage des oiseaux !
Mon magnolia fleurit magnifiquement toujours à la même période, juste avant les fêtes de Pâques. Merci à notre terre mère de nous procurer autant de sublimes beautés, gratitude.
Série "Ose" - 4 épisodes
🪶Hey toi ! Aimer tu oserais ?
Si tu ne veux pas être le spectateur mais l’acteur de ta propre vie…
Si tu n’apprécies pas ce que tu as déjà, tout peut te glisser entre les doigts…
Ose montrer ce que tu ressens, tout l’amour que tu as en dedans !
Ose être toi-même, sans bouclier ni armure, ici et maintenant !
Arrête de tourner en boucle, reste dans le présent, car si t’y penses, c’est là où tout se passe, là où tu es le plus vivant, le plus toi-même !
Si tu veux avancer dans tes projets, ais confiance en toi jusqu’à la fin.
Car même si le résultat n’est pas à la hauteur, même peut-être un pur loupé, c’est de ces histoires là que tu te relèveras et en tireras tes plus grandes forces.
Car ce n’est plus une erreur si tu en tires le bénéfice, ça devient un cadeau et ça s’appelle …l’expérience !
Crois en toi et Ose !
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🪶Hey toi, Ose ! Aimer tu oserais ?
Combien de fois es-tu passé par des situations difficiles n’en voyant plus le bout, et qu’au final une jolie surprise t’accueillait au tournant ?
Combien de fois tu as vu le verre à moitié vide alors que ton copain le voyait à moitié plein ? Ça a toujours été ton choix de te connecter à cette partie là.
Il ne dépend que de toi de faire le bon choix, alors Ose de toujours choisir le côté ensoleillé, car il ne te décevra pas en aucun cas, crois moi.
Ne néglige pas la force de ta volonté, elle te portera là où tu le souhaiteras. Car c’est un outil indispensable au succès de tous tes projets.
Alors Ose et bas toi pour garder cette conscience là, de ne voir que le positif dans tout ce que tu vivras, ça t’apportera une pure joie que tu kifferas et partageras !
Crois en toi et Ose !
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🪶Hey toi, Ose ! Tu n’oses pas aimer ?
Penses-tu que tu assumes tout ce que tu vis ?
Il y a une sacrée différence entre demander conseil et attendre une approbation.
C’est que si tu assumes complètement tes actions, tu en tireras une force indéfinissable et profonde. Alors Ose !
Et quand il te prendra de blâmer quelqu’un d’autre pour quelque chose dont tu es responsable, ou bien lorsque tu ressentiras de la colère, ou de l’envie, ou même encore de la jalousie, pose toi ces deux questions sincèrement : ne suis-je pas responsable de cela ? Est-ce les seuls choix qu’il y a devant moi ?
Tu es venu sur cette terre pour t’acquitter d’une mission, tu es le seul à pourvoir la mettre à exécution.
Alors reste Zen car tu n’as pas besoin de te sentir tout le temps en compétition.
Ton intuition sera ton meilleur compagnon, alors Ose privilégier de l’écouter !
Crois en toi et Ose !
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🪶Hey toi, Ose ! Tu n’oses pas aimer ?
T’arrive-t-il parfois d’agir tel un robot que cela soit en allant en cours ou même sur la selle de ton vélo ?
Quelle est alors ton intention, la conscience que tu mets dans ce que tu fais ?
Sois vigilant car l’énergie que tu mets dans tes paroles et aussi dans tes actions, est déterminante et précieuse.
Alors Ose faire la différence en injectant tout ton amour dans tout ce que tu dis et tout ce que tu fais !
En faisant de la sorte, tu brilleras de tous tes éclats, tu inspireras toutes les personnes que tu rencontreras.
Si tu Oses aimer, de cette façon là, c’est tout le monde sur terre qui en bénéficiera !
Le poète soufiste Rumi a écrit : Elevez vos mots, pas votre voix,
car c’est la pluie qui fait pousser les fleurs, pas le tonnerre.
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